Détérioration générale du BFR des entreprises en Europe


Détérioration générale du BFR des entreprises en Europe

D’une manière générale, le BFR des entreprises représente un indicateur d’équilibre financier, dont la majeure partie est constituée par les subventions, le capital, les fonds propres et éventuellement les dettes à long terme.

Concept et gestion du BFR des entreprises

Le BFR ou besoin en fonds de roulements doit être maîtrisé par les entreprises pour que la situation financière soit en bonne position. Le BFR des entreprises désigne la somme correspondante au financement des activités de production durant un exercice comptable, c’est-à-dire à court terme.

Bref, le BFR indique la capacité financière de l’entreprise pour son cycle d’exploitation. En d’autres termes, le BFR des entreprises est corrélé aux besoins de stockage, c’est-à-dire au ratio de rotation de stockage. Autant ce ratio est faible, le BFR  monte car l’entreprise doit reconstituer ses stockages. En effet, c’est à partir du bilan que les entreprises calculent leur besoin en fonds de roulement, par exemple il s’agit de calculer le BFR par la formule « Stocks + créances – dettes non-financières » où les créances sont couramment des créances-clients, et les dettes sont celles auprès des fournisseurs. Si les entreprises se réfèrent à l’exploitation, la formule peut être « BFR = emplois – ressources ». Le BFR des entreprises négatif représente une bonne santé financière tandis le BFR positif indique que les dettes des clients ne suffisent pas pour financer les actifs à CT d’où l’entreprise doit faire appel à des financements externes.

Les entreprises européennes témoignent une détérioration de leur BFR

Selon les études, le BFR des entreprises européennes s’est détérioré de 3,6% en 2016. Techniquement, les stocks et les créances clients étaient en hausse de 10%  pourtant les     délais fournisseurs plus longs n’arrivent pas à couvrir cette hausse durant l’année comptable 2016. Pratiquement, les ressources financières des grandes entreprises étaient immobilisées dans les processus d’achat et de production pour une durée plus de 40 jours en 2016, une durée légèrement plus longue par rapport à l’année précédente. En effet, le cycle de conversion du cash ou CCC  exprimé en nombre de jours devient plus long en 2016, revenant au même niveau qu’en 2010. A noter que certains secteurs d’activités n’ont pas été touchés par ce phénomène, par exemple les équipements et les services énergétiques, la téléphonie mobile, etc.