La génération Boomerang, retour sur ce phénomène
La génération Boomerang est un phénomène qui s’est produit à l’endroit de ces jeunes adultes contraints de revenir vivre chez leurs parents pour des causes généralement professionnelles.
En effet, suite à une perte d’emploi sinon à une reconversion professionnelle ou à un changement de statut matrimonial (divorce ou rupture), ces adultes reviennent chez leur propre famille afin de pouvoir de se rétablir.
Quels constats à propos de la génération Boomerang
Plusieurs sont les appellations à l’endroit de cette génération Boomerang, par exemple la génération « Hôtel Mama », la génération « Kangourou », la génération « nidicole ». La tranche d’âge] 24-35] ans est la plus concernée avec une proportion de 35% pour le sexe masculin et de 21% pour le sexe féminin au niveau de l’UE.
La proportion au niveau des français est un peu réduite par rapport à celle de l’UE, mais toujours est-il le phénomène ne passe pas inaperçu surtout entre les années 2006-2011. Plusieurs sont les pays, outre les européens, qui ont subi ce phénomène, y compris les USA, le Japon. A noter qu’il y a une différence entre la génération Boomerang et la génération Tanguy, un autre phénomène à observer plus tard. Parfois, les parents sont contents de voir leurs enfants adultes revenir habiter chez eux, malgré les problématiques que crée le conflit de génération.
Pourquoi accepter ce phénomène quasi-inconcevable
Pour les jeunes adultes qui constituent la génération Boomerang, retourner vivre chez leurs parents n’est pas une chose facilement acceptable. Certains disent même que c’est terrible, car il semble qu’ils perdent leur indépendance. C’est le résultat d’un échec personnel, pour d’autres. Certes, ces jeunes adultes ont la possibilité de circuler comme bon leur semble, sans avoir faire de compte rendu à leurs parents, mais le phénomène de revenir dans un huit clos familial a une conséquence psychologique. Heureux sont les jeunes adultes constituant la génération Boomerang, qui ont encore leurs parents acceptant leur retour au bercail, car pour d’autres ce serait plus difficile de se reconstruire seuls face à la difficulté économique qui sévit.